Kipoya, la naissance d’une idée…
Pour Pierre et Thomas, nos deux fondateurs, les jeux vidéo ont toujours été une grande passion ! En effet, adolescents, ils ont passé tant d’heures devant les écrans – consoles de salon, consoles portables, salles de jeux en réseau – à vouloir atteindre le meilleur score, faire le meilleur temps, être les plus forts finalement !
Mais tandis que le père de Pierre, très à cheval sur les principes, lui confisquait souvent sa manette tant que les devoirs n’étaient pas faits (et surtout bien faits), les parents de Thomas eux, plus indulgents, le laissaient jouer autant qu’il le souhaitait.
Et c’est sans grande surprise que lorsque Pierre connait un parcours scolaire facile, Thomas, lui, ne devait son absence de redoublement en classe qu’à une méprise improbable : son professeur de français, persuadé que la langue française n’était pas sa langue maternelle, lui accorde ainsi son indulgence.
Jeunes adultes, les amis jouent toujours en ligne. Pierre entend régulièrement les adolescents se faire gronder par leurs parents : « As-tu fait tes devoirs ? » ; « Arrête de jouer, viens à table » ; « Tu joues encore ? Va te coucher immédiatement ! ». Disons-le, l’ambiance familiale n’est pas toujours au beau fixe.
Ces disputes le replongent dans ses souvenirs. En fait, rien n’avait réellement changé avec le temps : pour être tranquille avec sa manette, à l’abri des réclamations parentales, il valait toujours mieux avoir fini son travail.
Progressivement, l’idée de Kipoya germe dans son esprit. Avec qui pourrait-il bien se lancer dans cette aventure ? Un vieil ami, aussi fou que lui, qui connait le prix des heures passées à jouer… C’est ainsi que Thomas s’imposa dans l’esprit de Pierre, qui l’embarqua dans cette nouvelle aventure.
L’idée de ce projet est évidente : utiliser l’addiction de nos jeunes aux écrans et la transformer en motivation ! Les sessions de jeu autorisées seront la carotte qui poussera les élèves à effectuer des courtes sessions de révisions sur leur smartphone. Kipoya était née.